Leyde, Pays-Bas (le 21 novembre 2014) – À l’invitation de la Ligue européenne des universités de recherche (LEUR) et de l’Université de Leyde, le U15 – Regroupement des universités de recherche du Canada s’est joint à ses homologues afin de discuter de l’importance de la recherche en sciences sociales et humaines à l’égard des grands défis de la planète.
« Promouvoir la recherche en sciences sociales et humaines constitue une étape cruciale dans l’élaboration de solutions aux problèmes présents non seulement au Canada, mais dans le monde en général, dit Daniel Woolf, vice-président de U15 et recteur et vice-chancelier de l’Université Queen’s, à la tête de la délégation. Les sciences sociales et humaines contribuent à améliorer la compréhension interculturelle, que ce soit par l’entremise de l’histoire, du droit, de l’économie, de la littérature, de la sociologie ou de toute autre discipline connexe. »
« Si nous voulons relever les défis du 21e siècle, compte tenu du vieillissement de la population, des instabilités régionales résultant des changements climatiques ou de l’extrémisme, nous devons mobiliser notre appui aux sciences sociales comme nous l’avons fait pour les disciplines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) », ajoute M. Woolf.
La Ligue européenne des universités de recherche (LEUR), l’Association of American Universities (AAU), l’Association of East Asian Research Universities (AEARU), le Group of Eight (Australie), le RU11 Japan, le Russell Group (RU) et le U15 Regroupement des universités de recherche du Canada se sont engagés à collaborer à la promotion des principes énoncés dans la déclaration de Leyde (Leiden Statement).
Par cette déclaration, le réseau des universités axées sur la recherche entend défendre le rôle fondamental joué par la recherche en sciences sociales et humaines dans notre communauté mondiale. Il en appelle à un rôle élargi des sciences sociales et humaines en vue de s’attaquer aux problèmes par le biais de la recherche interdisciplinaire. Les signataires se sont engagés à :
1) s’assurer que les sciences sociales et humaines continuent de recevoir un soutien efficace au sein de leurs établissements;
2) valoriser les contributions de ces disciplines au bien-être national et mondial;
3) faire en sorte que la recherche et les programmes d’éducation en sciences sociales et humaines soient dirigés vers la communauté au sens large, sans contraintes inutiles;
4) favoriser un solide financement et un important soutien pour la recherche en sciences sociales et humaines; et
5) faire progresser les collaborations de recherche, incluant les approches interdisciplinaires.
« Les étudiants en sciences sociales et humaines travaillent au gouvernement, en entreprise et dans le secteur sans but lucratif et ajoutent une immense valeur à la société grâce à leur connaissance et à leur compréhension des langues, des cultures et des sociétés du monde, fait valoir le professeur Wim van den Doel, doyen des sciences humaines à l’Université de Leyde et président de la Communauté des sciences sociales et humaines de LEUR. Cette connaissance et cette compréhension leur permettent de créer une société plus riche, plus résiliente et davantage diversifiée et humaine. »
La délégation de U15 se composait, en plus de Daniel Woolf, de Martha Crago, vice-présidente, Recherche, Université Dalhousie et de Suzanne Corbeil, directrice générale, U15.
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