« La surface du coronavirus est recouverte de protéines de spicule, ou protéines S, explique-t-il. Cest cet agent qui sagrippe aux cellules humaines, un processus quon appelle amarrage, de la même façon quon déposerait un appareil mobile sur son socle pour le recharger. Nous étions à la recherche dune nanoparticule qui recouvrirait lextrémité des protéines. Le virus aurait alors du mal à sagripper à lhôte, ce qui aurait essentiellement pour effet de le désactiver un peu comme si on limait les crans dune clé pour quelle ne tourne plus dans la serrure. »
Le professeur Jabbour et le chercheur postdoctoral Ned Booker ont misé sur lIA, et plus particulièrement sur lapprentissage machine et lexploration de données, pour analyser des centaines de milliers de produits chimiques et déterminer lesquels feraient le mieux obstacle au virus….